Au week-end du 12 et 13 mars, 13 simploniens de Montreuil ont eu la chance de participer au premier chapitre français du Hackathon TechFugees. Il s’agit de Florian, Harysson, Diana, Imanou, Mathieu, Nicholas pour la promo 4 et d’Abdulkader, Adam, Amare, Ahmed Salem, Louay, Suliman, Tarek, pour la promo 5.
TechFugees est une association internationale de bénévoles, à but non lucratif, formée par une communauté composée d’acteurs du monde high tech et social. Touchée par la crise actuelle des migrants, cette communauté a voulu répondre en proposant des solutions innovantes ainsi que des évènements sur le thème de la cause des réfugiés. Le premier Hackathon TechFugees a eu lieu à Londres, en octobre 2015 et l’étape parisienne s’est donc déroulée au Wagon, dans le 11ème arrondissement.
Plus d’une dizaine de projets ayant pour objectif d’apporter une solution utile aux migrants, réfugiés et aux associations travaillant avec eux, ont été présentés.
Parmi ces projets, il y avait :
Imanou, Mathieu et Nicholas ont participé au projet JustHelp, Florian au projet Refugenius. Et avec Harysson, j’ai eu l’honneur de participer au projet gagnant TextFugees.
Team Textfugees : Harysson, Agnès, Louisa, Victor, Diana, Thibault et Kenzo.
Petits témoignages de simploniens avant et après le hackathon :
Florian, 18 ans amateur de python: « Je ne me suis pas entraîné. Je suis capable de programmer toute la nuit (pas besoin de café). »(ndlr : le prochain hackathon de Flo se passera mieux )
Mathieu, 21 ans : « J’ai un peu peur d’être le boulet de service Si c’est juste un week-end, ça ne me dérange pas de coder toute la nuit, si le projet est sympa. » (ndlr : Mathieu a codé un mastermind en JS.)
Imanou, 38 ans, fan de swift : «Je le sens bien. Mais je ne dormirai pas sur place. J’aimerais bien finir un projet pour une fois. J’espère faire des rencontres intéressantes. »
Nicholas, 27 ans : « Ce n’est pas l’endurance qui va me manquer. Des craintes : si on me met dans une team, où je serais tout seul à coder. » (ndlr : il sait coder un drag and drop en JS. )
Et après le hackathon :
Harysson, 23 ans (fan de ruby et java) : « C’était une expérience super chouette, c’était très intéressant de voir autant de monde réuni pour un week-end, pour réfléchir sur la problématique des réfugiés. Je suis assez content de la team dans laquelle je suis tombé, les profils étaient assez complémentaires. Pour la suite, on continue à suivre le projet et à s’investir autant que possible. » (ndlr: il met son médiator dans son pass navigo)
Mon bilan 🙂 :
Ce premier hackathon ressemblait beaucoup, à une échelle différente, aux challenges start-up inter-promo. On a bossé sur gitHub, créé un slack et un trello. On ne s’est pas plongé dans le code tout de suite, car il fallait réfléchir, s’écouter et se mettre d’accord. Il fallait aussi voir dans quel domaine chacun pouvait s’investir. Et puis… avant d’être développeur-euse : on est d’abord des êtres humains.
Le développeur back-end de l’équipe TextFugees (Thibault) est lui même impliqué personnellement auprès de réfugiés et avait envie, bien avant le hackathon de faire bouger les choses. Il nous a bien accueilli et a été très cool, jusqu’au bout, même quand le wifi était saturé sur les dernières heures du hackathon et que tout le monde stressait pour boucler son travail.
Pour finir : c’est toujours agréable de savoir que la presse parle de vous, cf. la Tribune : http://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/techfugees-le-code-a-la-rescousse-des-refugies-556784.html
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